« Garulfo » : de mare en château, de mal en pis

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2013

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Florence Plet, « « Garulfo » : de mare en château, de mal en pis », HAL-SHS : littérature, ID : 10.4000/books.pub.17251


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La série Garulfo, bande dessinée d’Ayroles et Maïorana, revisite le conte du prince-grenouille dans une inspiration voltairienne tout aussi désopilante qu’attachante. Elle a pour surprenant héros éponyme un Candide batracien, qui accède, par la grâce d’une métamorphose, au château fort – le lieu désiré d’une société humaine idéale à ses yeux. La vision utopique de l’Ingénu marécageux tourne bien évidemment à la désillusion dystopique, tandis que son passage sème des ferments révolutionnaires dans cette société que son intrusion perturbe profondément. Tel est le propos des deux premiers volumes de la série . Cette BD aux allures de conte philosophique peut-elle se lire comme une utopie ? Ce Livre Premier des aventures de Garulfo présente l’organisation bipolaire caractéristique de l’utopie/dystopie. « De mare en château », le renversement s’opère avant tout, et sans surprise, sur le plan spatial : cette donnée prend d’autant plus d’importance qu’il s’agit d’une bande dessinée, où la représentation de l’espace emprunte des voies qui sont propres à ce genre narratif ; mais un contre-renversement se profile, si l’on veut bien considérer le motif de la métamorphose.

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