Lumières anciennes et nouvelles sur Saint-Bénigne de Dijon

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1977

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Carol Heitz, « Lumières anciennes et nouvelles sur Saint-Bénigne de Dijon », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.39us3e


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A juste titre, l’église abbatiale de Saint-Bénigne de Dijon passe pour être l’un des monuments-clefs les plus remarquables de notre art roman. Plusieurs circonstances concourent à lui valoir cette place enviable. D’abord la personnalité séduisante de son bâtisseur, mais aussi la date de sa construction. Guillaume de Volpiano venait d’Italie, par l’intermédiaire de Cluny, et sut, tout au long d’une existence féconde, maintenir le lien avec sa Lombardie natale. Malgré les avatars de tout ordre, la construction fut menée à bien en moins de vingt ans, parallèlement à celle de Fruttuaria (1004-1014), monastère consacré par Guillaume peu avant l’achèvement de Saint-Bénigne. A Dijon, les travaux débutèrent juste après l’an mil - la première pierre fut posée le 16 des Kalendes de mars 1001 - et la ou plutôt les consécrations eurent lieu le 30 octobre 1017 pour l’église majeure (par Lambert, évêque de Langres) et le 13 mai de l’année suivante pour l’oratoire de Sainte-Marie. Ce qui rend l’église Saint-Bénigne particulièrement chère aux historiens de l’art, c’est précisément la fameuse rotonde orientale vouée à la Vierge. Détruite à la Révolution, ressuscitée partiellement cinquante ans plus tard, elle constitue le type même de ces rotondes de chevets, axiales, dont la forme et la fonction ont tant stimulé la curiosité des savants [...]

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