Altitude, négritude, bravitude ou la résurgence d'une suffixation

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4 juillet 2012

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Aurore Koehl, « Altitude, négritude, bravitude ou la résurgence d'une suffixation », HAL-SHS : linguistique, ID : 10.1051/shsconf/20120100272


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Résumé Fr

Il y a quelques années, la perte de disponibilité de la suffixation en -itude ne faisait aucun doute. Les quelques noms en -itude enregistrés dans les dictionnaires sont pour la plupart des noms de mesure (altitude, amplitude, etc.). Depuis, deux néologismes, négritude et bravitude, ont reçu une large couverture médiatique. Cette médiatisation a donné lieu à de très nombreuses créations de noms ethniques et de propriétés en -itude. Nous étudierons les causes et les effets de ces deux cas de médiatisations qui ont joué un rôle prépondérant dans l'évolution de la suffixation en -itude du français. Afin de témoigner des changements intervenus dans la construction des noms en -itude, nous proposons une étude diachronique de cette suffixation. Nous nous attacherons à mettre en évidence les éléments qui font la particularité de la suffixation en -itude. En mettant en lumière trois phases distinctes dans son développement, nous montrerons combien cette suffixation a subit une évolution particulière. Cette étude se base sur 440 noms, dont 47 issus du TLFi, 21 ont été recueillis dans journal le Monde et 372 proviennent de la Toile. L'utilisation de données extensives permet de rendre compte du visage actuel du patron morphologique qui construit les noms désadjectivaux en -itude.

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