L’autogestion du temps : le projet existentialiste et anticapitaliste d’André Gorz

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2023

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Céline Marty, « L’autogestion du temps : le projet existentialiste et anticapitaliste d’André Gorz », Mouvements, ID : 10670/1.3as8vm


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On a coutume de présenter la pensée d’André Gorz à partir d’une coupure logée au cœur de son projet intellectuel : une première phase – les années 1960 et 1970 où sous le nom de Michel Bosquet il est journaliste au Nouvel Observateur – au cours de laquelle l’autonomie ouvrière, le contrôle ouvrier de la production, seraient valorisés et une seconde, après 1980 et l’ouvrage Adieux au prolétariat, où le philosophe prend le pas sur le journaliste et mettrait davantage l’accent sur la nécessité d’un pas de côté à effectuer par nos sociétés par rapport au travail lui-même, à l’acte productif, privilégiant une réflexion sur le temps libre compris comme du temps hors travail salarié. L’émancipation du travailleur passe-t-elle par une sortie du travail ou bien par un réaménagement des conditions de la production et une secondarisation, sur le plan social, du travail ? Le contexte de crise écologique favorise-t-il l’une ou l’autre voie ? L’article de Céline Marty revient sur ces découpages en mettant l’accent sur une forme de continuité dans la critique du travail que l’on rencontre chez Gorz, tout en soulignant l’évolution des modalités de redéfinition du travail et de la place qu’il occupe dans nos existences. Dans cette perspective, le rapport au temps, en plus des seuls moyens pour reprendre le pouvoir sur la production, apparaît comme le levier à activer pour se libérer du productivisme selon André Gorz.

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