Sécurité économique et souverainetés industrielles

Résumé 0

Alors que la mondialisation s’est bâtie sur les bénéfices attendus de la liberté d’investissement, elle n’a pourtant pas effacé la compétition entre nations.Ces rivalités étatiques prennent ainsi la forme d’une guerre économique où les entreprises sont autant acteurs que cibles. La France est traversée par cette dynamique. C’est pourquoi le temps du retour de l’État dans le jeu des fusions-acquisitions d’entreprises sensibles est venu. Des politiques de sécurité économique et un dispositif de sécurité nationale (décret IEF) s’appliquent ainsi à toutes les opérations d’investissements étrangers liées aux secteurs stratégiques. Dans ce contexte, sociétés et investisseurs s’efforcent d’aborder leurs négociations dans un jeu où les pouvoirs publics s’invitent désormais autour de la table.Sommaire : Pages de début (p. I)| Remerciements (p. IX)| Préface de Bruno Le Maire. Ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance (p. 1-3)| Introduction par Anne Drif. Journaliste, spécialiste du M&A, private equity et competitive intelligence au journal Les Échos (p. 5-8)| Chapitre 1. Le patriotisme économique signe le retour de l’État dans l’économie mondialisée (p. 9-31)| Chapitre 2. La sécurité économique s’affirme comme politique publique (p. 33-77)| Chapitre 3. Le dispositif IEF est l’outil juridique de sécurité nationale (p. 79-140)| Chapitre 4. L’actionnariat public est le bras capitalistique de la souveraineté économique (p. 141-173)| Chapitre 5. Le filtrage européen est le volet communautaire des souverainetés nationales (p. 175-203)| Chapitre 6. Les spécificités des fusions-acquisitions liées à la sécurité économique (p. 205-252)| Conclusion (p. 253-254)| Annexe 1 : Lettre d’engagement type (p. 255-260)| Annexe 2 : Mandat de représentant d’intérêts procédure IEF (p. 261-262)| Bibliographie (p. 263-264)| Index (p. 265-282)| Pages de fin (p. 283).