Chapter 18 - Wooden tableware Chapitre 18 - La vaisselle en bois En Fr

Résumé En Fr

At Burgast, five Bulan-Kobin burials were still accompanied by a food deposit, resting on wooden tableware. The identified wood plant species are larch (Larix sp.), pine (Pinus sp.), and poplar (Populus sp.). Three types of objects are preserved here: tripod bowls, trenchers, and wooden knives. The tool marks left on these different artefacts are relatively discreet and few in number. They illustrate a reduced range of very versatile tools - axe, knife, gouge, hollowing knife - which are obviously very efficient, but they also underline the modest lifestyle of the population and the need to travel with the bare necessities. The adaptation of the size, artisanship, and degree of finish of the tableware to the age and status of the deceased, and the presence of traces of use indicating the versatility of these utensils, are some of the arguments demonstrating that this wooden tableware is that of everyday life, at least for the adults - the children being accompanied by rough, perhaps imitation objects. lt seems that this wooden tableware was among the personal effects of the adults. lt is unsure whether the ceramics present in the graves belonged specifically to the deceased, the way the wooden utensils did. ln the burial practices of the Altai communities of the 2nd-5th century CE, there was a clear reduction in accompanying ceramics compared with the early Bulan-Kobin period, a phenomenon that is probably linked to a wider use of metal or wooden utensils. The appearance of the hollowing knife during this period allowed a very clear development of wooden cups and bowls. lt will certainly also have been a means of developing more complex shapes that could previously be produced only in ceramics.

À Burgast, cinq inhumations Bulan-Kobin étaient encore accompagnées d'un dépôt alimentaire reposant sur de la vaisselle en bois. Les espèces végétales reconnues se résument au mélèze (Larix sp.), au pin (Pinus sp.) et au peuplier (Populus sp.). Trois types d'objets sont ici conservés : les écuelles tripodes, les tranchoirs et les couteaux en bois. Les traces d'outils laissées sur ces différents artefacts sont relativement discrètes et peu nombreuses. Elles illustrent une gamme réduite d'outils très polyvalents (hache, couteau, gouge, couteau à évider) à l'évidence très efficaces, mais soulignent aussi la modestie des populations et la nécessité de voyager avec le strict nécessaire. L'adaptation de la taille, de la facture et du degré de finition de la vaisselle à l'âge et au statut des défunts, la présence de traces d'utilisations indiquant la polyvalence de ces ustensiles sont quelques-uns des arguments démontrant que cette vaisselle en bois est celle du quotidien, tout au moins pour les adultes, les enfants étant accompagnés d'objets bruts, peut-être factices. Il semble donc bien que cette vaisselle d'accompagnement en bois figurait parmi les effets personnels des adultes. Est-ce qu'à l'image des ustensiles en bois, la céramique présente dans les tombes, qu'elle soit de taille « normale » ou non, appartenait spécifiquement au défunt 7 Dans les pratiques funéraires des communautés de l'Alta1 des 2e- 5e siècles p.C., il a été constaté une nette réduction des céramiques d’accompagnement par rapport au début de la période Bulan-Kobin, phénomène probablement liée à une utilisation plus large d’ustensiles en métal ou en bois. L'apparition du couteau à évider au cours de cette période va permettre un développement très net des tasses et écuelles en bois. Il sera certainement aussi un moyen de développer des modèles aux formes plus complexes que seules les céramiques étaient jusque-là capables de reproduire.