Vers une “danse photogénique“ : dispositifs “portatifs“ et imaginaire du mouvement corporel dans les premières théories françaises du cinéma 

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1 janvier 2022

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Laurent Guido, « Vers une “danse photogénique“ : dispositifs “portatifs“ et imaginaire du mouvement corporel dans les premières théories françaises du cinéma  », HALSHS : archive ouverte en Sciences de l’Homme et de la Société, ID : 10.7202/1092303ar


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Résumé En Fr

Reflecting on the “haptic” or “tactile” dimension of media devices brings into the present time, develops and makes systematic use of certain potentialities of the film medium which have been identified since the period of its emergence. Illusionist effects based on the analysis of movement, the simulation of three dimensions, remote or live broadcast and the possibilities offered for filmmaking by the miniaturization and portability of the camera: all these possibilities were regularly associated with cinema in the prolonged discussions around it in France in the 1920s. The present study seeks to demonstrate the extent to which the new symbiotic relationship made apparent at the time between the perceptive properties of the machine and those of the human body echo both the individual theoretical imaginary, tormented by the question of movement, and the development and dissemination of technology intended to increase the “portability” of moving image recording devices.

Les réflexions sur la dimension « haptique » ou « tactile » des dispositifs médiatiques actualisent, développent et exploitent systématiquement certaines virtualités du médium cinématographique qui ont été identifiées depuis sa période d’émergence. Effets illusionnistes fondés sur l’analyse du mouvement, simulation du relief, diffusion à distance et en direct, ou encore possibilités de tournage offertes par la miniaturisation et la maniabilité des appareils de prise de vue : toutes ces possibilités ont été régulièrement associées au cinéma dans les débats nourris qui lui ont été consacrés dans la France des années 1920. La présente étude vise à montrer à quel point la nouvelle relation symbiotique, qui a alors été mise en évidence entre les propriétés perceptives de la machine et celles du corps humain, fait écho tant aux termes d’un imaginaire théorique particulier, tourmenté par la problématique du mouvement, qu’à la mise au point et à la diffusion de techniques destinées à accroître la « portabilité » des appareils de prise de vue.

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