2016
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K. HAXHIMERI, « Effets des anticorps anti-TNF sur l’efficacité du traitement anti-TNF, sur les effets secondaires. Rôle d’un traitement immunosuppresseur concomitant. », Serveur académique Lausannois, ID : 10670/1.3cqfd4
Ce travail se concentre sur l’efficacité des traitements anti-TNF dans le cadre de maladies inflammatoires telles que la maladie de Behçet, la maladie de Crohn ou encore le psoriasis. En effet, les anti-TNF sont l’une des modalités de traitements pour ces maladies. Ils interviennent cependant en dernier recours. Généralement la première ligne de traitement consistera en l’introduction de corticostéroïde dans la phase aigüe suivi d’un traitement de fond immunosuppresseur tel que l’azathioprine, la colchicine ou encore le méthotrexate. Dans les cas réfractaires, les anti-TNF seront alors introduits. De ce fait, de plus en plus souvent, dans les cas les plus résistants, mais aussi pour éviter les traitements de stéroïdes, souvent grevés d’importants effets secondaires, les anticorps monoclonaux anti-TNF-alpha sont utilisés. Il existe différents types d’anticorps anti-TNF : l’infliximab, l’étanercept, l’adalimumab, le golimumab et le certolizumab. Tous ces agents biologiques sont des antagonistes du TNFα ou de son récepteur. L’infliximab est un anticorps monoclonal chimérique humain-murin contenant des séquences murines qui peuvent être à la base de son immunogénicité (1). Celui- ci est le plus fréquemment utilisé. L’adalimumab et le golimumab sont des anticorps de synthèses humanisés (2,3), alors que l’etanercept est quand à lui une protéine de fusion.