29 janvier 2025
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1638-556X
CC-BY-NC , info:eu-repo/semantics/openAccess
Raphael ROSENBERG, « À quoi sert l’oculométrie en histoire de l’art ? », Déméter. Théories et pratiques artistiques contemporaines, ID : 10.54563/demeter.1746
L’oculométrie, qui enregistre le mouvement des yeux, permet d’analyser comment les spectateurs perçoivent les œuvres. La conférence de Raphael Rosenberg souligne que l’histoire de l’art peut en bénéficier. L’oculométrie permet de tester des théories anciennes sur la perception artistique, en fournissant des données empiriques sur le parcours visuel des spectateurs. Les études montrent que le mouvement des yeux n’est pas aléatoire, mais suit des schémas qui révèlent des préférences esthétiques et des différences culturelles. Par exemple, des recherches comparant des spectateurs japonais et autrichiens ont mis en évidence des variations dans la répartition des fixations et la direction des saccades. L’oculométrie ne remplace pas les méthodes traditionnelles, mais elle enrichit la recherche en offrant une compréhension plus profonde de l’interaction entre l’œuvre d’art et le spectateur.