La Queste del Saint Graal : vers l'apparition du paysage

Fiche du document

Auteur
Date

2007

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Source

Le Moyen Age

Collection

Cairn.info

Organisation

Cairn

Licence

Cairn




Citer ce document

Marie Halary, « La Queste del Saint Graal : vers l'apparition du paysage », Le Moyen Age, ID : 10670/1.3f0775...


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

The Quest for the Holy Grail: The emergence of the Landscape. Even though the landscape, a stretch of countryside to be viewed for its own sake, was not truly “born” until the Renaissance, what can be said about it in the Quest for the Holy Grail, a 13th century romance describing the journeys different characters make through a variety of places? In fact, the constant movement of the knights, the constant references to topos and the omnipresence of hermeneutics (which reduce the description of nature to a language that has to be deciphered) mean that no landscape stricto sensu emerges: it is at best a question of the scenery for an adventure. Yet it seems that on the fringes of the Arthurian universe the landscape does begin to emerge somewhere: in those places in the Wasteland, savage lands, particularly those visited by Lancelot and Perceval, the characters are already contemplating nature aesthetically. This is therefore a real perception of landscape even if what matters is its spiritual dimension, in which learning to contemplate nature is part of an impulse that leads to the contemplation of the Grail.

M.P. HALARY, La Queste del Saint Graal : vers l’apparition du paysage.Alors que le paysage, étendue de pays donnée à voir pour elle-même, ne « naît » véritablement qu’à la Renaissance, qu’en est-il dans la Queste del Saint Graal, roman du XIIIe siècle qui retrace le parcours de différents personnages à travers de multiples lieux ? De fait, le constant mouvement des chevaliers, le recours fréquent au topos et l’omniprésence des herméneutes (qui réduisent la description de la nature à un langage à déchiffrer) font qu’aucun paysage stricto sensu ne surgit : il s’agit, tout au plus, d’un décor pour l’aventure. Il semble toutefois qu’il existe aux marges de l’univers arthurien un espace dans lequel le paysage commence à émerger : dans les lieux de l’Ailleurs, de la sauvagerie, visités, en particulier, par Lancelot et Perceval, le regard porté par les personnages sur la nature est déjà esthétique. Ceci constitue donc bien une perception paysagère même si, ce qui importe, c’est la dimension spirituelle selon laquelle l’apprentissage de la contemplation de la nature s’inscrit dans un mouvement aboutissant à la contemplation du Graal.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines