L’architecture scolaire, outil de bien-être ?

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2020

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Béatrice Mabilon-Bonfils, « L’architecture scolaire, outil de bien-être ? », HAL-SHS : sciences de l'éducation, ID : 10670/1.3guuzf


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L’espace scolaire n’est jamais neutre. Il signe les orientations pédagogiques et les choix politiques d’une époque. L’architecture scolaire a historiquement eu la fonction de rendre manifestes des valeurs collectives. Le type d’établissement caractéristique de notre forme scolaire classique est concomitant de la construction des États-nations et de la volonté hygiéniste de construire d’ « Un » savoir pour « Une » Nation. Le bâtiment scolaire y devenait éducateur. Aujourd’hui, la forme scolaire est questionnée de toutes parts par des mutations qui en affectent autant la manière de penser, d’organiser et de dispenser les savoirs que la fonction sociale et politique. A une société liquide répond une verticalité de la forme scolaire solide que le double tournant numérique et global que nous vivons n’affecte pas encore. L’architecture scolaire peut-elle devenir un outil de bien-être ? Cela suppose une nouvelle grammaire spatiale. Pour penser une « architecture du bonheur », il faut saisir ce qu’en pensent les usagers dont l’avis est très rarement pris en compte dans les appels d’offre destinés à construire des établissements scolaires. Dans leur travail c’est celui des élèves que Thibaut Hébert (Espe de Lille) et Éric Dugas (Espe Aquitaine) ont recueilli observé à travers une enquête menée dans différents collèges pour penser quels espaces scolaires sont ressentis par les élèves comme les moins et les plus sécurisants.

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