La relación entre música y lenguaje en las composiciones en castellano de los siglos xvi y xvii

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20 juillet 2018

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José Vicente González Valle, « La relación entre música y lenguaje en las composiciones en castellano de los siglos xvi y xvii », Casa de Velázquez, ID : 10670/1.3heym4


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Résumé Es Fr

Si, en el siglo XIV, la fuerza expansiva de la polifonía propició el desarrollo rítmico de la música, en los siglos XVI y XVII es el texto en lengua vernácula por su carácter jovial y abierto y por su peculiar complejidad y libertad rítmica, el que guiará e incitará a los compositores a requerir, idear y formular un aparato idóneo, capaz de recoger los matices rítmicos esenciales de los nuevos lenguajes, no tan escolásticos, académicos o recluidos en sí mismos, como el latín, pero incomparablemente más vivaces y adecuados a la comunicación personal directa. Tanto la prosa, como la poesía, de las lenguas modernas, empezaban a plantear al compositor una serie de problemas desatendidos hasta entonces. Por otra parte, las nuevas lenguas vernáculas, nacidas para la comunicación oral, espontánea y concisa, exigían un ritmo musical declamativo distinto al derivado de un idioma como el latín, de gran fuerza y ampulosidad retórico-académica, pero calculadamente frío y distanciado de una sociedad que comenzaba a saborear y participar en las realizaciones musicales. La poesía castellana, cuyo desarrollo experimenta un fuerte incremento en el siglo XVII, imponía, además, un nuevo concepto del ritmo musical, inspirado en principios distintos a los de la poesía latina.En este sentido, dentro de la relación música-texto, se opera en esta época un cambio del ritmo cuantitativo, fundado en la duración de las notas, por el ritmo fundado en el acento prosódico, que articula la melodía a partir del acento silábico del texto

Si au XIVe siècle, la force expansive de la polyphonie encouragea le développement rythmique de la musique, au XVIe et XVIIe siècles c’est le texte en langue vernaculaire qui, compte tenu de son caractère jovial et ouvert et de sa complexité et liberté rythmique particulière, guidera et incitera les compositeurs à requérir, concevoir et formuler un appareil idéal, capable de recueillir les nuances rythmiques essentielles des nouveaux langages, moins scolastiques, académiques ou reclus en eux-mêmes comme le latin, mais incomparablement plus vivaces et adéquats à la communication personnelle directe. La prose ainsi que la poésie des langues modernes, commençaient à poser au compositeur une série de problèmes jusqu’alors négligés. D’autre part, les nouvelles langues vernaculaires, nées pour la communication orale, spontanée et concise, exigeaient un rythme musical de déclamation différent de celui dérivé d’une langue comme le latin, ayant une grande force et une emphase rhétorique et académique, mais froid, d’une manière calculée et distant d’une société qui commençait à savourer et à la prendre aux réalisations musicales. De plus, la poésie castillane, dont le développement subit une forte augmentation lors du XVIIe siècle, imposait un nouveau concept du rythme musical, inspiré de principes différents de ceux de la poésie latine. Dans ce sens, un changement du rythme quantitatif fondé sur la durée des notes, s’opère à cette époque dans la relation musique-texte par le rythme fondé sur l’accent prosodique qui articule la mélodie à partir de l’accent syllabique du texte

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