ARTICLE RETIRÉ : Le piège de l'intertexte : leçon de lecture dans Armadale de Wilkie Collins

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2003

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Laurence Talairach, « ARTICLE RETIRÉ : Le piège de l'intertexte : leçon de lecture dans Armadale de Wilkie Collins », Études anglaises, ID : 10670/1.3hgbuo


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Selon Michel Picard, l’acte de lecture suppose plusieurs types de lecteur, qui nous paraissent significatifs pour aborder un genre littéraire populaire de l’Angleterre des années 1860 : le roman à sensation. S’inspirant des faits divers du jour, il fut dénoncé par la critique, accusé d’effets pervers sur la physiologie du lectorat féminin. Or, au cœur même des œuvres, la lectrice du roman à sensation est incarnée par certains personnages féminins. À partir d’un des textes de Wilkie Collins, Armadale, cet article se propose d’approcher la problématique de la lecture à l’époque victorienne, afin de comprendre ce qui se cache derrière des mots empoisonnés et des pages fiévreuses.

According to Michel Picard, the reading activity frequently foregrounds several types of readers. Picard’s types of readers appear relevant to study a popular literary genre which appeared in Victorian England in the 1860s. The sensation novel, which used contemporary cases to devise its criminal and subversive plots, was accused of perverting the physiology of its female readership. Ironically enough, in most of the novels, the female reader is often mirrored by some protagonist who stages the reading activity. In Wilkie Collins’s Armadale, one of the female characters seems to be a case in point, and this paper will try to tackle the problematics of reading through the character of Lydia Gwilt to understand what lies beyond the sensational poisoned words and feverish pages.

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