What is the Content of Knowledge? Reflections from the Javanese Apprenticeship Modes Quel est le contenant des savoirs ? Réflexions d’après les modes d’apprentissage javanais En Fr

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2014

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Jean-Marc de Grave, « Quel est le contenant des savoirs ? Réflexions d’après les modes d’apprentissage javanais », HALSHS : archive ouverte en Sciences de l’Homme et de la Société, ID : 10670/1.3i2nxk


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Résumé En Fr

What is the interest of studying the process of renewal of knowledge and know-how? What form does this renewal take? Drawing on various practices related to Javanese ritual, secular and schooling contexts, I propose to develop a reflection on the relationship of the concerned transmission systems with learning content, and also on the circulation and adaptability of this knowledge and know-how in their relationship with social coherence. The analysis shows in particular that—regardless of the content transmitted—to participate in activities implies the mastering of skills and expertise, but also implies being part of a group while integrating both contextual space-time and values. The nodal point expressed by the examples of the text raises the question of whether the content justifies the mode of transmission or, conversely, if the mode of transmission dominates the content, unbeknownst to some of the teachers or officials who can no longer distinguish the social and socializing dimensions involved.

Quel intérêt peut-il y avoir à étudier les processus de reconduction des savoirs et des savoir-faire ? Quelle forme prend cette reconduction ? En m’appuyant sur différentes pratiques javanaises liées à des contextes rituels, séculiers et scolaires, je propose ici d’élaborer une réflexion sur les modes de transmission concernés dans leurs rapports aux contenus d’apprentissage, ainsi que sur la circulation et l’adaptabilité de ces savoirs et savoir-faire dans leurs rapports à la cohérence sociale. L’analyse montre notamment que – quel que soit le contenu transmis – participer aux activités, c’est s’approprier un savoir(-faire), mais c’est aussi s’intégrer à un groupe tout en intégrant les valeurs et l’espace-temps contextuels. Le point nodal qu’expriment les exemples donnés pose la question de savoir si le contenu justifie le mode de transmission ou si ce dernier s’appuie sur un contenu qu’il domine à l’insu d’une partie des responsables qui ne distinguent plus les dimensions sociale et socialisante en jeu.

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