Quand un grammairien n’applique pas ses propres prescriptions graphophoniques : le cas d’Antonio de Nebrija dans sa Gramática castellana (1492)

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2019

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Francis Tollis, « Quand un grammairien n’applique pas ses propres prescriptions graphophoniques : le cas d’Antonio de Nebrija dans sa Gramática castellana (1492) », Éla. Études de linguistique appliquée, ID : 10670/1.3igsks


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Vu son ambition, la Gramática castellana de Nebrija passe pour le premier véritable traité occidental sur un parler roman. Le premier livre examine l’ensemble de la dotation graphique léguée au castillan, afin d’en évaluer la congruence au regard du système phonologique qu’elle avait à représenter. Pour pallier le manque de biunivocité ici ou là observable entre graphèmes(s) et prononciation(s), Nebrija y préconise quelques innovations. Pourtant, ces prescriptions ne sont pas systématiquement appliquées dans le texte même du traité. À une époque où la responsabilité d’une publication revenait à la fois à son rédacteur et à un atelier d’imprimerie pénétré de la pratique traditionnelle et où le premier ne contrôlait pas forcément les épreuves, ce cas particulier, peut-être pas singulier, montre les limites du pouvoir prescriptif dans le champ graphophonique.

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