Ethnographie du gecekondu. Un habitat autoconstruit de la périphérie urbaine

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2014

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Tahire Erman et al., « Ethnographie du gecekondu. Un habitat autoconstruit de la périphérie urbaine », Ethnologie française, ID : 10670/1.3it1xp


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L’auteur donne la parole à des habitants de quartiers de gecekondu (bâtisseurs sans permis de leur propre maison), qui, dans le cadre de projets de transformation urbaine, ont été relogés dans les tours de cités construites par des promoteurs publics ou privés. Le récit de leur expérience à la fois vécue et remémorée révèle une valorisation des gecekondu par leurs anciens occupants, qui contraste fortement avec la dévalorisation dont ces constructions sont l’objet dans le discours dominant. Au cours de la transformation récente des quartiers de gecekondu en cités ( hlm), leur valeur d’échange tend à éclipser leur valeur d’usage. Pourtant, nostalgiques de leur vie d’avant, les anciens habitants continuent de valoriser leur gecekondu.

This article addresses the perspectives of residents or former residents of gecekondus who, in the processes of urban transformation, have moved to housing estates of high?rise blocks built either by public or private developers. Through the respondents’ narratives of the gecekondu as experienced and remembered, emerges the sharp contrast between the positive meanings attributed to the gecekondu by their residents and the negative meanings attributed to it in the hegemonic discourse in society. In the recent practices of the transformation of gecekondu neighborhoods into apartment districts, the exchange value of the gecekondu tends to overshadow its use value. Yet the desire for the gecekondu life preserves its importance for gecekondu people.

Der Autor lässt die Einwohner des Viertels Gecekondu zu Wort kommen, die im Rahmen städtebaulicher Maßnahmen in öffentlich oder privat gebaute Wohntürme umgesiedelt wurden. Die Erzählung ihrer gelebten und erinnerten Erfahrung an das alte Viertel steht in krassem Gegensatz zur Abwertung des Viertels in der heutigen Wahrnehmung. Durch die Umgestaltung des Viertes in eine Hochhaussiedlung, scheint der reine Nutzen den Gemeinschaftswert zu verdrängen. Wenngleich die Bewohner des alten Gecedoku alles daran setzen, um seinen ursprünglichenWert zu bewahren.

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