Une frontière pour se reconnaître et vivre ensemble. Réflexions sur la territorialité dans quelques récits de l’Ancien Testament

Fiche du document

Auteur
Date

2017

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Cairn.info

Organisation

Cairn

Licence

Cairn



Citer ce document

Dany Nocquet, « Une frontière pour se reconnaître et vivre ensemble. Réflexions sur la territorialité dans quelques récits de l’Ancien Testament », Revue d'éthique et de théologie morale, ID : 10670/1.3jres4


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Par rapport à la thématique de la frontière, l’Ancien Testament repense la notion d’appartenance territoriale. La représentation du « pays promis », si souvent situé entre Jourdain et Méditerranée, n’a guère de soutien scripturaire dans le Pentateuque. Plusieurs récits, au contraire, déterritorialisent la notion de « terre promise ». Elle se place aussi bien en pays transjordanien, philistin, égyptien, que madianite ou israélite. Pour les derniers éditeurs du Pentateuque, la « terre promise », qui va de la Mésopotamie à l’Égypte (Gn 15), est l’occasion de dire la « dette » d’Israël à l’égard de ses voisins, de ses parentés étrangères, tout en assumant le bien-fondé des frontières pour vivre des identités différentes.

In relation to the issue of borders, the Pentateuch can offer a way of rethinking the art of belonging to a territory. The image of the promised land, so oft placed between Jordan and the Mediterranean sea, is enlarged in many biblical narratives to include the countries near Israel: Transjordan, Philistine, Egyptian and Madian territories. For the last editors of the Pentateuch, the promise land stretching from Mesopotamia to Egypt (Gn 15), is the opportunity to express the «debt» of Israel against their neighbors and their foreign kinships, accepting the legitimacy of borders to live differently.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en