17 juin 2011
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Jean-Igor Ghidina, « Figures de l'enfant migrant confronté à la violence dans trois œuvres de la littérature italienne contemporaine », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.3jytvx
La masseria delle allodole (2004) d'Antonia Arslan s'apparente davantage à la fluctuation autour d'une instance autodiégétique et atavique, alors que Lo stambecco bianco de Carlo Sgorlon (2006) et I bambini delle rose de Mohsen Melliti (1995) appartiennent au roman d'apprentissage. Nous passons du regard introspectif de l'adulte, narrateur autodiégétique, au regard rétrospectif ou concomitant de l'enfant-personnage face à l'irruption d'un traumatisme qui ouvre une béance inter- ou intra-générationnelle. Cela dit, dans tous ces récits, nous retrouvons l'interrogation lancinante de l'être en errance face à l'irruption du mal dans l'existence et dans la construction de l'identité personnelle.