Une habitante de Mas-Saint-Chély en Lozère parle de la vie quotidienne dans son village et de ses évolutions

Résumé 0

L’informatrice fait son récit biographique en revisitant les souvenirs de sa scolarité, du travail à la ferme, de la vie communautaire (veillées, repas). Elle se souvient aussi des fêtes à l’occasion de la tonte des moutons : “la rouillardouire”. Elle évoque les chants, les repas (la préparation de la tête de veau) et fait le récit des activités d’antan. Il est aussi question des relations entre filles et garçons, des sorties. Elle fait la description des jeux masculins, des foires (les trajets et les rencontres qu’on y faisait). Elle énumère les déplacements successifs selon les difficultés et conditions économiques d’alors. Elle revient dans la propriété familiale en 1945 et se souvient de l’arrivée du tracteur en 1952. Suivent quelques explications sur les évolutions des conditions de vie à partir des années 1949-1950 en évoquant notamment le travail à la ferme, l’arrivée de l’aide sociale, les salariés, le permis de conduire, les jeux des enfants. L’informatrice apporte des détails sur les foires autrefois, les marchands ambulants, l’arrivée des premiers véhicules (tracteur et voiture). Elle parle des connaissances de son réseau et de son attachement au pays. Elle expose ses sentiments et son attachement à son métier d’agricultrice, malgré la dureté du travail. Elle se souvient de l’arrivée du téléphone, de l’électricité, et du goudronnage de la route. La discussion se prolonge sur l’avenir du Causse, de ses habitants et des autres cévenols. Une explication est donnée sur la notion d’une même communauté d’agriculteurs, avec l’évocation des activités passées (une laiterie jusqu’en 1965). Enfin l’entretien traite des mutations que connaît le pays, notamment au niveau des activités économiques comme le développement du tourisme.