2004
Cairn
Patricia Cotti, « « La mort est un mort », Freud lecteur de Rudolph Kleinpaul », Cliniques méditerranéennes, ID : 10670/1.3l6g3e
Lorsque qu’en 1897, Freud a lu le livre de Kleinpaul, Les vivants et les morts, il s’empare d’une formule – « la mort est un mort » – qui va l’aider à souligner que les représentations et les pensées de la mort recouvrent des souhaits sexuels. Après avoir traduit quelques passages de l’œuvre de Kleinpaul, nous montrerons que « la mort est un mort » resta un leitmotiv freudien jusqu’à ce que Freud fasse soudain volte-face en 1912, et affirme que le souhait sexuel pour une femme belle et mutique cache des pensées sur la mort elle-même.