2015
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Soraya Laribi, « La force locale après les accords d’Évian (mars-juillet 1962) », HAL-SHS : histoire, ID : 10.3917/gmcc.259.0077
Composée d’environ 90 % de Musulmans, la « force algérienne » appelée tantôt « force de l’ordre locale » ou « force locale » comprend également des recrues européennes dont des appelés. Sous la houlette de l’Exécutif provisoire, elle est censée représenter l’embryon de la future armée algérienne. Toutefois, dans le contexte de la fin de la guerre d’Algérie, elle peine à s’imposer et ses membres sont victimes d’une « crise d’identité. » Ils ne peuvent pas correctement accomplir leur mission principale : garantir l’ordre. Désertion des « Marsiens » qui rejoignent l’Armée de Libération Nationale, Européens qui ont l’impression « d’être livrés à l’ennemi » : la force locale est un échec.