2016
Cairn
Dorina Irimia, « Pour une nouvelle branche de droit ? La traduction juridique, du droit au langage », Éla. Études de linguistique appliquée, ID : 10670/1.3lxafw
L’article rend compte des difficultés de la traduction juridique. Elle est intimement liée au droit. L’auteur aborde l’idée que le droit est source de difficulté dans la traduction et relie la notion de sécurité juridique à la notion de fidélité au texte source puisque l’acte traduit est susceptible de produire des effets juridiques dans l’ordre juridique d’accueil. Comme méthode de travail pour le traducteur, l’auteur propose, dans la lignée des travaux d’autres auteurs dans le domaine de la traduction juridique, la méthode de droit comparé utilisé par les juristes comparatistes, la mieux adaptée à la traduction juridique. Les praticiens du droit s’intéressent assez peu à la traduction juridique et moins encore aux difficultés rencontrées par le traducteur. L’auteur souhaite faire considérer les traducteurs d’actes juridiques comme juristes. Ils le sont, car ils doivent nécessairement avoir des connaissances en droit. Ce qui manque c’est une meilleure reconnaissance et un meilleur encadrement de l’activité de traduction juridique. Elle mériterait une place autonome parmi les branches du droit français.