« Qui voit ? », du privilège de la peinture chez M. Merleau-Ponty

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2001

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Maria Villela-Petit, « « Qui voit ? », du privilège de la peinture chez M. Merleau-Ponty », Les Études philosophiques, ID : 10670/1.3myh9o


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« Qui voit ? » C’est à partir de cette question cartésienne, devenue aussi la sienne, et des transformations qu’il lui fait subir, que le privilège de la peinture chez Merleau-Ponty est à comprendre. Du même coup, et a contrario, on saisit pourquoi la musique, comme le regrette Raymond Court, n’a pas donné à penser à Merleau-Ponty, qui, dit-on, écoutait Mozart au moment où la mort l’a frappé. Or, comme la peinture n’ existe qu’à prendre corps dans les œuvres des peintres, il y a encore lieu de se demander quels ont été « les peintres » de Merleau-Ponty. Et que lui ont-ils fait voir ?

« Who sees ? » It is on the basis of this Cartesian question, which Maurice Merleau-Ponty made his own, that we can undestand the sort of « privilege » painting seems to deserve within his thought. At the same time, we can grasp why, when drawing up his ontology of the Flesh, he did not pay attention to music, despite his fondness of it. This lacuna was reproached by Raymond Court, who insisted on the intimate relationship between music and the flesh (la chair). But once we acknowledge the main reasons he had to give painting priority, we may ask what he was looking for when he considered some of the modern painters as for instance Cézanne or Paul Klee. And what indeed did they make him see ?

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