Les mercenaires appelés « Brabançons » aux ordres de Renaud de Dammartin et leur tactique défensive à la bataille de Bouvines (1214)

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2017

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Sergio Boffa, « Les mercenaires appelés « Brabançons » aux ordres de Renaud de Dammartin et leur tactique défensive à la bataille de Bouvines (1214) », Revue du Nord, ID : 10670/1.3mzapg


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Lorsque la bataille de Bouvines (1214) s’achève, quelques centaines d’hommes placés sous les ordres de Renaud de Dammartin résistent vaillamment à l’armée française. C’est l’utilisation d’une tactique très ingénieuse qui leur permet d’accomplir ce fait d’arme : leur infanterie est disposée en plusieurs cercles concentriques au cœur desquels des cavaliers se réfugient et se reposent entre deux sorties. Bien que nous retrouvions des traces de ce dispositif tactique tout au long des xiie et xiiie siècles, le cas de Bouvines semble unique. Il combine au mieux le potentiel défensif de l’homme à pied au potentiel offensif du cavalier. Les historiens s’interrogent sur l’identité de ces combattants appelés Brabantiones dans les sources médiévales. Pour les uns, il s’agirait de mercenaires originaires des Pays-Bas. Pour les autres, ce seraient les restes du contingent brabançon mené à la bataille par le duc Henri Ier. Dans ce travail, nous allons démontrer que nous sommes en présence de mercenaires.

The mercenaries called « Brabançons » under the command of Renaud de Dammartin and their defensive tactic at the battle of Bouvines (1214)When the battle of Bouvines (1214) ended, a few hundred men placed under the command of Renaud de Dammartin resisted valiantly the French army. It is the use of a very ingenious tactic that enables them to accomplish this feat of arms: their infantry is arranged in several concentric circles in the midst of which knight take refuge and rest between two sallies. Although we find traces of this tactical set-up throughout the twelfth and thirteenth centuries, the case of Bouvines seems unique. It combines at best the defensive potential of the foot soldiers to the offensive potential of the cavalrymen. Historians question the identity of these fighters called Brabantiones in medieval sources. For some, they could be mercenaries from the Low Countries. For others, it could be the remains of the contingent from Brabant led by Duke Henry I. In this work, we will demonstrate that we are in the presence of mercenaries.

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