« … je suis vivante ! » – Marceline Loridan-Ivens (1928–2018)

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Frédérique Berthet, « « … je suis vivante ! » – Marceline Loridan-Ivens (1928–2018) », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10670/1.3p851q


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Peu après la disparition de Marceline Loridan-Ivens (le 18 septembre 2018), cinéaste, écrivaine et survivante des camps d’extermination et de concentration nazis, il est ici question de la nouvelle séquence historiographique marquée par la mort des derniers survivants de la Shoah. Ce contexte peut modifier dans l’espace filmique, médiatique et social le sens des ouvrages écrits en leur intense et vibrante présence, et l’expérience vécue par les chercheurs dans le temps de vie qui leur a été commun. Le texte fait ici ressortir les temporalités d’une double agentivité du témoignage : celle de la femme de cinéma, et celle de la recherche sur les archives et sur le vivant. Il dégage l’arrière-plan méthodologique et théorique de La voix manquante (F. Berthet, P.O.L, coll. Trafic, 2018) et met au jour un cadre d’interlocution spécifique marqué par de nouvelles commémorations dans l’espace public (2018-2020). Il est issu d’un entretien inédit conduit en 1919 par Antoine Ravon, qui fut l’assistant personnel de Marceline Loridan-Ivens, et a été revu et augmenté par Frédérique Berthet pour le numéro « Témoigner / Witnessing ». À ce titre, « « … je suis vivante ! » – Marceline Loridan-Ivens (1928–2018) » entend contribuer à la réflexion sur l’intermédialité aussi du côté des supports de production de la recherche — car celle-ci est bien remaniée dans le temps et structurée par des demandes, lesquelles demandes relèvent en fait de la médiation, autant dans l’espace social que dans l’espace didactique.https://www.erudit.org/fr/revues/im/2020-n36-im06321/1080957ar/

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