Ariel, mon oiseau: Une lecture écocritique de La Tempête de William Shakespeare

Fiche du document

Date

16 juin 2021

Discipline
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes



Sujets proches Fr

Cyclone

Citer ce document

Jonathan Pollock, « Ariel, mon oiseau: Une lecture écocritique de La Tempête de William Shakespeare », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.3rhzcs


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr

Lors de sa dernière création, Shakespeare invente un personnage non-humain pour incarner la tempête qui s’abat sur une île inconnue. Mais Ariel, l’esprit de l’air, en vient à représenter bien plus qu’une catastrophe maritime. Les penseurs de la Renaissance décèlent du spirituel dans les « petites images voltigeantes par l’air, nommées des espèces intentionnelles ». Ariel appartient à ce milieu sensoriel situé entre les objets du monde et les sujets qui les perçoivent, milieu sur lequel opère l’enchanteur Prospéro. Par un autre biais, Ariel représente l’habitant du Nouveau Monde. En comparant le texte de Shakespeare avec ses sources, Jonathan Pollock dégage une vision du cannibale amérindien qui ne vaut pas seulement pour le personnage de Caliban. Étant au-delà de l’humain, Ariel incarne l’esprit maître d’autres tribus, dont celles des oiseaux. Ainsi, entre averroïsme et animisme, espèces intentionnelles et tribus-espèces, cet essai milite en faveur d’une écologie de l’imagination qui se veut aussi une imagination renouvelée de l’écologie.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en