La Fausse Coquette attribuée à Brugière de Barante

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23 mars 2022

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Isabelle Ligier-Degauque, « La Fausse Coquette attribuée à Brugière de Barante », HAL-SHS : littérature, ID : 10.48611/isbn.978-2-406-12373-6.p.0606


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Résumé Fr

"La Fausse Coquette" est une comédie en trois actes (créée le 18 décembre 1694), et l’"une des meilleures du recueil", de l’avis de Gustave Attinger. Si elle a été ordinairement attribuée à Claude-Ignace Brugière de Barante, elle a pu aussi être portée au crédit de Louis Biancolelli. Il s’agit de la troisième pièce du "Théâtre italien" qui porte l’initiale B***. À l’instar d’"Arlequin défenseur du beau sexe" (28 mai 1694), "La Fausse Coquette" s’inscrit dans le contexte polémique, en cette fin de XVIIe siècle, de la querelle entre les défenseurs d’une vision conservatrice de la condition féminine et les partisans d’une émancipation, en rupture avec l’obligation de soumission à l’époux et d’investissement dans les tâches purement domestiques du ménage. La valorisation du franc-parler de Colombine (interprétée par Catherine Biancolelli) face aux préjugés misogynes de son vieil époux inscrit cette comédie dans la mouvance du texte de Poulain de la Barre, "L’Égalité des deux sexes" (1673). C’est bien au camp des Modernes qu’appartient "La Fausse Coquette" en cette année 1694 où Boileau publie sa "Satire X contre les femmes", à quoi répondent la "Satire contre les maris" de Regnard et l’"Apologie des femmes" de Perrault.

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