Le langage de la phénoménologie : analogie ou citation ?

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2010

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Vincent Grondin, « Le langage de la phénoménologie : analogie ou citation ? », Revue de métaphysique et de morale, ID : 10670/1.3tk51g


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S’ il faut en croire plusieurs wittgensteiniens, l’œ uvre de Wittgenstein représenterait de facto une réfutation de l’ idéalisme. Selon cette grille de lecture, le retour au langage ordinaire impliquerait un rejet implicite de l’ idéalisme. Puisque Husserl prétend lui-même que la phénoménologie est une forme d’ idéalisme transcendantal, on pourrait être tenté d’ insister sur le gouffre philosophique qui sépare ces deux auteurs, auteurs qui s’ inscrivent par ailleurs dans deux traditions très différentes. En revenant sur le désaccord entre Fink et Husserl relativement à la question du langage ordinaire, je voudrais déconstruire cette opposition en mettant en relief le fait que l’ idéalisme husserlien ne s’ oppose pas frontalement à la grammaire du langage ordinaire.

It is a generally held view that Wittgenstein’ s work represents a refutation of idealism. According to many interpreters, the return to ordinary language promoted by Wittgenstein implies a rejection of idealism. Since Husserl claims that phenomenology is a transcendental idealism, it seems natural to think there is a huge gap between these two philosophers. By studying the disagreement between Fink and Husserl about ordinary language, this article tries to undercut this hasty conclusion. It is possible to accept Husserl’ s transcendental idealism without jeopardizing the grammar of ordinary language.

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