La Renaissance et les antiquités de la Gaule: l'architecture gallo-romaine vue par les architectes, antiquaires et voyageurs des guerres d'Italie à la Fronde

Fiche du document

Date

2005

Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes




Citer ce document

Frédérique Lemerle, « La Renaissance et les antiquités de la Gaule: l'architecture gallo-romaine vue par les architectes, antiquaires et voyageurs des guerres d'Italie à la Fronde », HAL-SHS : archéologie, ID : 10670/1.3tnfsj


Métriques


Partage / Export

Résumé 0

L'Antiquité est aujourd'hui à la mode, la Gaule aussi. Les rééditions de l'ouvrage stimulant de Pierre Pinon, La Gaule retrouvée, disent assez l'engouement du public pour le sujet. Dans son histoire de l'archéologie nationale, il accorde quelques pages à la Renaissance, évoquant brièvement les grandes figures de Jean Poldo d'Albenas, d'Élie Vinet et de Jean Chaumeau. Les «premières observations archéologiques» remonteraient ainsi à la seconde moitié du XVIe siècle; quelque cinquante plus tard, Nicolas Bergier, inventeur de la première fouille, et Nicolas-Claude Fabri de Peiresc, «le plus célèbre des amateurs d'antiquités de son temps», apparaissent comme les ancêtres des archéologues modernes. Il faut remercier l'auteur de réhabiliter les antiquaires de la Renaissance; il est vrai que l'époque, en dépit de la fascination qu'aux temps modernes elle fut la première à nourrir pour l'Antiquité, n'a pas joui dans la tradition française d'une réputation de premier plan. C'est que les sources restent encore méconnues et peu utilisées malgré les travaux des érudits des XIXe et XXe siècles. Trop d'archéologues encore, après Albert Grenier, continuent à voir dans les hommes du XVIe siècle les représentants de «l'âge du mythe archéologique», considérant que les recherches sérieuses ne commencent qu'au XVIIIe siècle, dans le meilleur des cas au XVIIe siècle. (Extrait de l'avant-propos)

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en