La crise des banques coréennes après la crise

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2006

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Gary A. Dymski, « La crise des banques coréennes après la crise », Revue Tiers Monde, ID : 10670/1.3trg23


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Cet article défend l’idée selon laquelle une vague de fusions et d’acquisitions bancaires menées par des banques étrangères n’élève pas le niveau de bien-être de la population. L’origine de la crise coréenne ne réside pas dans ses structures bancaires inefficaces ni dans la course à la rente des intermédiaires, mais dans la crise financière structurelle régionale qui secoua l’Asie orientale à partir de 1990. La majorité des modifications structurelles récentes en Corée ont fortement accru la dette du secteur public et ses risques inhérents, les bénéfices allant surtout aux fonds d’investissements privés étrangers. L’impact de ces changements pourrait en outre pousser la Corée vers toujours plus d’inégalités.

Korea’s Post-Crisis Banking Crisis This paper develops the argument that a foreign-bank-led wave of bank mergers and acquisitions will not yield universally higher welfare levels. Korea’s banking crisis is not the result of the inefficiency or rent-seeking of its intermediaries, but of a regional structural financial crisis in East Asia after 1990. Most bank mergers and other structural changes in banking in Korea in recent years have resulted in large and risky public-sector debts, with gains taken primarily by overseas private-equity funds. Further, the impact of these structural shifts on lower-income households and small businesses may take Korea further toward a future of economic inequality and social bifurcation.

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