Renal Diseases and Social Inequalities in Access to Transplantation in France Maladies rénales et inégalités sociales d’accès à la greffe en France En Fr

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2016

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Christian Baudelot et al., « Maladies rénales et inégalités sociales d’accès à la greffe en France », Archive ouverte de Sciences Po (SPIRE), ID : 10.3917/popu.1601.0023


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Résumé En Fr

Renal diseases are invisible and silent up to an advanced stage. Renal transplant is today the most effective therapy at all ages of life in terms of survival and quality of life, and is also the least expensive for French health system. Yet, whatever their age or sex, patients with a lower level of education less frequently receive transplants. Various independent factors produce these social inequalities: the nature of renal pathologies, resulting partly from patients’ lifestyles; the degree of attention paid to initial symptoms and the existence of two types of replacement therapy (dialysis and transplant) practiced differently in the private and public sectors. Patients with the highest level of education are in a better position to negotiate the system than the others. The results presented in this article are based on data from two national surveys of renal patients conducted in 2011 and 2012.

Les maladies rénales sont invisibles et silencieuses jusqu’à un stade avancé. La transplantation est aujourd’hui le traitement le plus efficient à tous les âges de la vie en termes de survie et de qualité de vie, mais aussi pour le système de santé. Or, quels que soient le sexe ou l’âge, les patients les moins instruits y ont moins souvent accès que les autres en France. De nombreux facteurs indépendants concourent à ces inégalités sociales : la nature des pathologies rénales en partie produites par le mode de vie, l’attention prêtée aux premiers symptômes, mais aussi l’existence de deux traitements de suppléance (la dialyse et la transplantation) qui se pratiquent dans des univers professionnels différents. Les mieux armés pour s’orienter dans ce système sont les patients les plus instruits. Les inégalités d’accès aux traitements entraînent à leur tour de fortes inégalités d’accès ou de maintien dans l’emploi. Les moins diplômés héritent d’emplois éprouvants physiquement qui sont rarement compatibles avec les séances de dialyse et un organisme affaibli.

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