Great project and urban governance in Madrid : functions, fictions, frictions Grand projet et gouvernementalité urbaine à Madrid : fonctions, fictions, frictions En Fr

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2019

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Nacima Baron et al., « Grand projet et gouvernementalité urbaine à Madrid : fonctions, fictions, frictions », HAL-SHS : géographie, ID : 10.3917/ag.727.0094


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Résumé En Fr

Under what conditions can a big urban project be locally sustained in the era of austerity? The wakening of the metropolitan actors after a decade of crisis and dormant planning, reviving a project both as image and discourse, reconciling private and public interests, but with neither operational capacity nor financial room for manoeuvre, altogether creates a paradox. A set of theoretical tools (infrastructural functionalism, the actors’resources, soft spaces) help understand the reasons for the survival of a project that can never be implemented. While they expose two ways of legitimizing decisions, the authors reconstruct the dissymmetry in the protagonists’capacities for action, discuss the shift in power-relations, explain the frictions that arise from them. The result is as follows: the project is shrinking, but nothing changes fundamentally, except its spatial substance. The project’s intention is not oriented towards the regeneration of marginal and deprived northern districts. It envisages a mystified metropolitan periphery as a new frontier which could integrate and resolve all opposition and contradictions among Madrid planners.

A quelles conditions un grand projet peut-il être porté dans un contexte d'urbanisme de l'austérité ? Réveiller les acteurs métropolitains après une décennie de crise et de latence de la planification, remettre en image et en discours le projet, faire la part des intérêts privés et publics, mais sans capacité d'action opérationnelle ni marge de manoeuvre financière, voilà une initiative paradoxale. Deux grilles théoriques (dépassement du fonctionnalisme des infrastructures et ressources des acteurs) sont mobilisées pour comprendre les raisons de la réapparition d'un projet irréalisable. Les auteurs montrent la dissymétrie des capacités d'action des protagonistes, expliquent le déplacement des lignes de partage de pouvoir et les frictions qui en découlent. Au fond rien ne change fondamentalement dans le projet décroissant, sinon sa substance spatiale même. Le projet semble moins fondé sur la régénération urbaine que sur la construction d'une périphérie métropolitaine mythique, nouvelle frontière qui transcenderait les conflits d'intérêt des planificateurs.

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