Location and dis-location in George Douglas Brown’s The House with the Green Shutters

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2018

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Le Royaume-Uni est souvent envisagé d’un point de vue anglo-centrique qui relègue l’Écosse à la marge du pays, tant d’un point de vue géographique que linguistique. Pour cette raison sans doute, la notion de lieu occupe une place prépondérante dans la littérature écossaise. Cet article se penche donc sur la façon dont cette notion de lieu — et la notion corrélative d’espace — structurent le roman de George Douglas Brown, The House with the Green Shutters (1901). Dans un premier temps l’analyse porte sur la manière dont le lieu façonne l’identité des personnages car, selon Casey, lieu et identité sont intimement et profondément liés (Casey 2001a, 684). La démonstration s’intéresse ensuite à la cartographie du pouvoir que dessine le roman. Celle-ci révèle la complexité d’un texte qui alterne entre acceptation et déconstruction du dualisme centre-périphérie, conduisant ainsi le lecteur à modifier son propre positionnement. Enfin, les métaphores spatiales se révèlent être un moyen pour le romancier de lier le local et l’universel, puisque l’hubris du personnage principal et sa chute sont exprimées à travers des images qui font écho à la topographie écossaise.

Perhaps because Scotland is placed geographically and linguistically at the periphery of the United Kingdom by an Anglo-centric vision, Scottish writers often write from and about particular places. This paper focuses on the way the notions of place and space structure George Douglas Brown’s The House with the Green Shutters (1901). First the role of place in defining the identities of individuals is analysed, because “place and self are thoroughly enmeshed” (Casey 2001a, 684). The paper then focuses on the maps of power and spatial dynamics that shape the geography of the novel. This reveals the complexity of a work that simultaneously endorses and deconstructs a polarized vision of space in terms of centre and periphery. Finally, topographical metaphors appear as a means to unite the local and the universal when the main character’s hubris and downfall are expressed through images of verticality that also characterize the local landscape.

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