The dating of Lyon’s aqueducts (France): An overview La datation des aqueducs lyonnais : un état des lieux En Fr

Fiche du document

Date

2023

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes

Licence

http://creativecommons.org/licenses/by-sa/




Citer ce document

Aldo Borlenghi et al., « La datation des aqueducs lyonnais : un état des lieux », HAL-SHS : archéologie, ID : 10670/1.3x8oqj


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

The dating of Lyon’s aqueducts is a subject that is regularly addressed in the scientific literature. However, the main focus of research has been the Gier aqueduct, with little attention paid to the other three major Roman aqueducts (the Brévenne, the Yzeron and the Mont d’Or). Over the last few decades, preventive archaeology as well as data from archaeometry (radiocarbon dating, archaeomagnetism and dendrochronology) have enabled progress to be made in understanding the chronology of these structures. Epigraphic discoveries as well as reflection on the relationship between the aqueducts and the urban development of the colony have also contributed new elements to this field. By collating the evidence, our study has enabled us to provide reliable dates for the aqueducts of the Brévenne (middle of the 1st century AD) and the Gier (first half of the 2nd century AD), as well as a possible construction date for the Yzeron aqueduct around the change of era. The dating of the Mont d’Or, which may have a terminus post quem, is not yet supported by archaeology.

La datation des aqueducs lyonnais constitue un sujet régulièrement abordé par la littérature scientifique. Cependant, les recherches se sont principalement concentrées sur l’aqueduc du Gier, sans trop s’intéresser aux trois autres grands aqueducs romains de la Brévenne, de l’Yzeron et du Mont d’Or. Ces dernières décennies, les opérations d’archéologie préventive, ainsi que les données issues de l’archéométrie (datation radiocarbone, archéomagnétisme et dendrochronologie) ont permis d’avancer dans la compréhension de la chronologie de ces ouvrages. Les découvertes épigraphiques ainsi que la réflexion sur le rapport entre les aqueducs et le développement urbain de la colonie ont également apporté de nouveaux éléments à ce dossier. Cette étude de synthèse permet de proposer des datations fiables pour les aqueducs de la Brévenne (milieu du Ier s. apr. J.-C.) et du Gier (première moitié du IIe s. apr. J.-C.), ainsi qu’une date de construction possible pour celui de l’Yzeron autour du changement d’ère. La datation du Mont d’Or, dont on a peut-être un terminus post quem, n’est pas encore étayée par l’archéologie.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en