2018
Cairn
Jean-Marc Jancovici, « 50 %, ou 50 % ? », Annales des Mines - Responsabilité et environnement, ID : 10670/1.3yxm7k
50 %, chiffre magique ! Depuis la promesse électorale de François Hollande – destinée à se concilier les voix des Verts, historiquement antinucléaires, aux élections présidentielles et législatives de 2012 (ce en quoi il a eu raison : les Verts, c’était 3 % des voix, et Hollande a gagné avec 51,5 %…) –, ce chiffre a pris place dès l’article 1 de la loi de transition énergétique pour la croissance verte.À aucun moment ce chiffre n’a été précédé d’un argumentaire permettant d’expliquer qu’il était plus approprié que 48 ou 80 %, et encore moins d’un argumentaire expliquant en quoi ce pourcentage permettrait d’assurer un avenir plus durable à notre espèce.Le propos qui suit va donc vous proposer deux applications de ce pourcentage de 50 %, aux conséquences totalement opposées sur le risque nucléaire, l’évolution du prix de l’électricité pour le consommateur, celle des émissions de gaz à effet de serre et de l’emploi. Alors, en voiture !