22 juillet 2014
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Inès Horchani, « Mixité formelle arabe : exemples et enjeux », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.3zw65k
Cette étude analyse deux aspects importants de la littérature arabe : d’une part, les écrivains doivent choisir entre deux statuts, celui de poète ou celui de prosateur ; d’autre part, le mélange entre prose et poésie au sein d’un même texte produit une confusion entre ce qui relève du poétique et ce qui relève du prophétique. Les œuvres de Jâhiz (775-868), Ibn Sînâ (890-1037), Harîrî (1054-1122), Ibn Ruchd (1126-1198), Tahtâwî (1801-1873), Gibran (1883-1931), Tayyib Sâlih (1929-2008) et Ali Ahmad Saïd (1930-), illustrent ces deux spécificités de la littérature arabe et l’étude montre finalement que la mixité formelle entre prose et poésie s’apparente à une transgression. Ainsi, il est possible de mieux saisir comment la créativité formelle brise certains tabous idéologiques.