Frontière préhistorique·s ou frontière de préhistorien·ne·s : quid des litho-espaces durant la transition Pléistocène-Holocène en France centrale ?

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11 mars 2023

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Alix Gibaud et al., « Frontière préhistorique·s ou frontière de préhistorien·ne·s : quid des litho-espaces durant la transition Pléistocène-Holocène en France centrale ? », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10.4000/galliap.3790


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Résumé Fr

Les questionnements abordés dans cet article portent sur l’homogénéité et les relations spatiales entre l’ensemble belloisien et le Laborien. Nous avons pris pour cadre géographique d’étude, la (réputée) marge méridionale du Belloisien : la France centrale. Cet espace est jalonné par plusieurs gisements clés de la transition Pléistocène-Holocène, notamment Muides-sur-Loire, Champ-Chalatras et le Cuze de Sainte-Anastasie. C’est à travers l’étude de l’industrie lithique de ces trois sites que nous questionnons les réseaux de relations à l’extrême fin du Paléolithique. Cet espace est également situé à l’écart des grandes dynamiques de recherche universitaire. Il nous faut donc interroger la notion de frontière à travers l’œil du « préhistorique » ou du « préhistoriens », suivant une analyse pétrotechno-typologique. Les résultats mettent en évidence une fréquentation de gîtes communs et une gestion économique des matériaux parfois semblables entre les trois sites étudiés. Ce réseau de relations complexes met en exergue la porosité entre les appellations préhistoriennes. De plus, l’identification de savoir-faire laboriens, à partir de silicites du sud du Bassin parisien, ainsi que la circulation de grands supports laminaires au sein de sites laborien, confirme cette perméabilité. Ces premières observations alimentent l’hypothèse d’une imbrication d’un sous-système technique belloisien à une tradition plus large : le Laborien.

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