L'alleu et les degrés de la possession foncière dans le contado florentin (XIIe siècle) 

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2021

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Philippe Lefeuvre, « L'alleu et les degrés de la possession foncière dans le contado florentin (XIIe siècle)  », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.41vn9s


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Résumé Fr

La notion d'allodium n'était guère familière aux notaires florentins, mais l’idée d’un bien foncier tenu en propriété, aliénable et transmissible était en revanche très diffusée. Dans ce pays fortement marqué par le droit romano-lombard, les actes mentionnaient souvent le jus proprietatis. Ce qui était sans doute normal, pour les notaires toscans, c’était de considérer qu'un bien foncier pût être librement aliéné et transmis. Il semble bien qu’une part importante de la population ait été en mesure d’intervenir dans le marché de la terre. Quant à désigner ces possessores comme des alleutiers, c’est un autre problème : le mot d’allodium était très rare dans les actes notariaux et ne venait se substituer qu’en de rares occasions aux notions plus courantes de possessio ou de proprietas. L’abondante documentation relative au territoire florentin offre donc un éclairage décalé sur la question de l'alleu et des alleutiers. À travers quelques sondages dans cette documentation, et en me concentrant sur le XIIe siècle, j’interroge ici le terme d’alleu, dans ses quelques occurrences et m’intéresse en outre à l’écho qu’offre la documentation florentine à l’image historiographique du « petit alleutier ».

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