Affix rivalry in French demonyms: an experimental approach

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1 avril 2025

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Marie Huygevelde et al., « Affix rivalry in French demonyms: an experimental approach », Lexique : revue en sciences du langage, ID : 10.54563/lexique.1932


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Résumé En Fr

As many other languages, French uses a variety of rival suffixes to form names of inhabitants, or demonyms, out of place names, or toponyms; most prominently the suffixes -ais (Marseille > Marseillais), -ois (Lille > Lillois), -éen (Nancy > Nancéen) and -ien (Paris > Parisien). Existing literature on the topic has focused on documenting phonological and geographical factors influencing the choice of affix on the basis of examination of the established lexicon. This paper reports on an experimental study probing the preferences of speakers in nonce formations, focusing on the influence of phonological factors. Experimental results provide evidence that speakers are sensitive to phonological properties of the base when coining a demonym, but differ in subtle and interesting ways from what can be concluded from the established lexicon.Beyond studying the formation of French demonyms, this paper highlights the usefulness of experiments as complementary to the examination of the established lexicon in the study of morphological rivalry.

Le français, comme beaucoup d’autres langues, utilise plusieurs suffixes rivaux pour former des noms d’habitants, ou gentilés, à partir de noms de lieux, ou toponymes ; les plus fréquents sont -ais (Marseille > Marseillais), -ois (Lille > Lillois), -éen (Nancy > Nancéen) et -ien (Paris > Parisien). Les travaux sur le sujet ont documenté des contraintes phonologiques et géographiques qui influencent le choix de l’affixe, sur la base d’un examen du lexique établi. Cet article rend compte d’une étude expérimentale examinant les préférences des locuteurs et locutrices dans les formations nouvelles, en se concentrant sur l’influence de facteurs phonologiques. Les résultats expérimentaux suggèrent que les locuteurs et locutrices ont une sensibilité aux propriétés phonologiques de la base quand ils forment un gentilé, mais diffèrent de manière subtile et intéressante des conclusions qui peuvent être atteintes en examinant le lexique existant.Au-delà de la question de la formation des gentilés en français, cet article met en lumière l’utilité de travaux expérimentaux comme complément à l’examen du lexique établi dans l’étude de la rivalité morphologique.

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