Impacts of Insecurity on The Functioning of Schools in "Hot" Urban Neighborhoods in Port-au-Prince Between 2018 and 2022 Impacts de l’insécurité sur le fonctionnement des écoles dans les quartiers urbains « chauds » à Port-au-Prince entre 2018 et 2022 En Fr

Résumé En Fr

Collective exposure to manifestations of violence through the media is a key vector of discourse on the phenomenon of insecurity in Haiti. Its impacts on school management are multiple. Between 2018 and 2022, there was an increase in crimes and misdemeanours against people, juvenile delinquency, and an increase in robberies and murderous violence in Port-au-Prince. This situation is marked by the incessant activity of armed groups and the persistent inability of state authorities to properly protect the right to education and security. This climate affects directly and indirectly the access to education for the most vulnerable children. At least five high schools in the Port-au-Prince metropolitan area have been forced to close their doors due to fighting between armed gangs. This article proposes to address this issue through a documentary analysis. It is a technique that allows for the understanding, interpretation, and description of previous research findings from 2006 to 2021. The results showed that the impacts of insecurity on school management are numerous. This study therefore proposes to conceive school as a factor of socio-economic integration, provide the school with a security framework, encourage the collaboration of all actors towards the promotion of quality and inclusive education, establish clear public policies in favour of schools operating in hot districts.

L’exposition collective à des manifestations de violence à travers les médias est un vecteur clé du discours sur le phénomène de l’insécurité en Haïti. Ses impacts sur la gestion des écoles sont multiples. Entre 2018 et 2022, on constate une augmentation des crimes et délits contre des personnes, de la délinquance des mineurs, de l’accroissement des vols et des violences meurtrières à Port-au-Prince. Cette situation est marquée par l’activité incessante des groupes armés et l’incapacité persistante des autorités de l’État à bien protéger le droit à l’éducation et à la sécurité. Ce climat affecte directement et indirectement l’accès à l’éducation, notamment pour des enfants les plus vulnérables. Au moins, cinq lycées situant dans la région Métropolitaine de Port-au-Prince sont obligés de fermer leurs portes à cause des affrontements entre des groupes armés. Cet article se propose d’aborder les conséquences de l’insécurité sur le fonctionnement des écoles par le biais d’une analyse documentaire. C’est donc une technique qui permet de comprendre, d’interpréter et de décrire les résultats des recherches antérieures allant de 2006 à 2021. Les résultats ont montré que les impacts de l’insécurité sur la gestion scolaire sont nombreux. C’est en ce sens qu’on propose de concevoir l’école comme facteur d’intégration socio-économique, de doter l’école d’un cadre de sécurité, de favoriser la collaboration de tous les acteurs vers la promotion d’une éducation de qualité et inclusive, enfin, d’établir des politiques publiques claires en faveur des écoles fonctionnant dans les quartiers chauds.