Erri De Luca, il "napòlide"

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28 juin 2011

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Nicolas Bonnet, « Erri De Luca, il "napòlide" », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10670/1.43d106...


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Erri De Luca considère, depuis les années de son adolescence, que le mot " patrie ", souillé par l'emploi qu'en a fait le fascisme est désormais " hors d'usage ". Militant d'extrême gauche dans les années soixante-dix, il a partagé avec beaucoup de ses contemporains la conviction idéologique que le prolétariat n'a pas de nation. L'écrivain, qui n'a pas renié son engagement passé, affirme encore être incapable d'éprouver le moindre " sentiment d'appartenance " et affirme se sentir " à l'écart de la communauté nationale ". S'il n'a pas de patrie, en dehors de la langue italienne (qu'il considère comme un don paternel), il entretient toutefois des rapports ambivalents avec sa ville natale, Naples, et avec le dialecte napolitain, la langue " où " il est né ".

Erri De Luca considera, fin dagli anni dell'adolescenza, che il vocabolo "patria", infangato dall'uso che ne ha fatto il fascismo, è ormai "inservibile". Militante della sinistra extraparlamentare negli anni settanta, ha condiviso con molti suoi coetanei la convinzione ideologica che il proletariato non ha nazione. Lo scrittore, che non ha rinnegato il proprio impegno passato, afferma tuttora di non sapere provare "sentimenti di appartenenza" e di sentirsi "in disparte della comunità nazionale". Se egli non ha patria al di fuori della lingua italiana (considerata da lui un dono paterno), intrattiene tuttavia rapporti ambivalenti con la città di nascita, Napoli, e col dialetto partenopeo, la lingua "in cui" è nato.

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