Flexicurity – an open method of coordination at the national level ?

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Jean-Claude Barbier et al., « Flexicurity – an open method of coordination at the national level ? », HAL-SHS : sociologie, ID : 10670/1.43drd9


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Résumé En Fr

"Flexicurity" is the name given by international actors to political strategies aiming to (and pretending to) reconcile often contradictory goals. Instead of superficial comparisons of national strategies bundled up into general categories like "flexicurity" or "activation", it is possible to use comparative field work and see how international notions - supposedly testimony of a process of 'Europeanization' - are actually used and dealt with within national settings of actors. The comparison is made between France and Denmark. It shows that each group of national actors within their specific structure of constraints inherited from the past used the political notion of flexicurity during the early 2000s and what were some practical consequences of this use.

La flexicurité (ou flexisécurité) est une motion qui s'est répandue depuis le début des années 2000, à la suite de l'usage du terme aux Pays-Bas et au Danemark. L'origine du mot est connue : inventée par un sociologue collaborateur du ministre hollandais du travail en 1990 ; c'est le Danemark qui, à partir de 2004-2005 devient l'emblème de la flexicurité. La comparaison des débats sociaux et publics au Danemark et en France, pendant les années 2000 montre que le même discours international superficiel de la flexicurité a été utilisé dans chaque pays pour des objectifs bien divers, au sein d'institutions elles aussi bien différentes. Au fond, les discours internationalisés ne sont pas des indicateurs d'une convergence des systèmes sociaux et des marchés du travail. Les idées communes exprimées en anglais sont plutôt des ressources qui, adaptées et retraduites dans les langues et les systèmes nationaux d'acteurs, servent à ces derniers dans la fabrication des compromis nationaux. De ce point de vue, l'européanisation se limite à une couche superficielle de discours politiques et à leur justification à un niveau d'abstraction très général.

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