Les expositions universelles, entre écofictions et paysages du progrès ? Dubaï 2020 & Osaka 2025

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13 juillet 2020

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Patrice Ballester, « Les expositions universelles, entre écofictions et paysages du progrès ? Dubaï 2020 & Osaka 2025 », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10.3917/soc.148.0057


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Résumé Fr

Les paysages d’une exposition universelle ne restituent jamais une vision neutre et objective de la nature environnante. Pour devenir un paysage, l’environnement est décomposé puis recomposé par les politiciens, les architectes, les urbanistes et les paysagistes déformant et traduisant selon leurs propres critères esthétiques une civilisation ; ceci par des mots, des langages, des plastiques et surtout une conjonction sensible entre perçu et vécu, imaginé et détourné par le jeu des représentations. À travers une exposition à venir, Dubaï 2020, proposant un portrait de ville difficilement soutenable et Osaka 2025, une exposition universelle en devenir, nous abordons les fondations mêmes d’une écofiction pour le tourisme mondial en proie à la sacro-sainte dialectique concernant les effets durables de l’éphémère. Le paysage des expositions universelles est d’une certaine façon une sorte de médiane, une trajectoire, trajective mésologique selon Augustin Berque, voulant faire d’un environnement de nature urbaine une identité propre, mais avec un caractère universel et humaniste. Néanmoins, elles portent en elles-mêmes les germes de leur propre fin ou d’un principe d’espérance à caractère utopique très souvent imparfait.

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