14 mai 2024
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Marie Caillet, « L’enceinte urbaine d’Aurillac (Cantal) : état des connaissances sur ses origines et son évolution », Revue archéologique du centre de la France, ID : 10670/1.45d0s9
En 2019, la réalisation d’une fouille archéologique préventive sur l’îlot Frères Charmes, situé sur le front sud-est de l’enceinte urbaine d’Aurillac, a permis d’étudier les élévations de la courtine et d’en documenter les abords par la réalisation d’un sondage sédimentaire. L’examen des sources écrites, iconographiques et archéologiques récentes et l’apport de l’historiographie permettent aujourd’hui de préciser le développement topo-chronologique des fortifications urbaines d’Aurillac, d’en renseigner la matérialité et leur contexte d’implantation.La première fortification urbaine associant courtine maçonnée et fossé défensif résiderait dans une grande enceinte dont la construction interviendrait dans le premier quart du xiiie s. Celle-ci protégeait le bâti édifié le long d’axes de communication, au sud-ouest d’un bourg abbatial qui s’est développé dans un premier temps autour de l’abbaye Saint-Géraud, fondée à la fin du ixe s. Ce n’est que durant la seconde moitié du xive s., soit pendant la guerre de Cent Ans, qu’une muraille est édifiée autour du bourg primitif pour se raccorder à l’enceinte de la ville, notamment le long de la Jordanne, rivière qui limite à l’est le centre ancien et participait à sa défense.