Une communauté qui n’est plus en transition. Le cas de l’organisation des partis roumains à l’étranger

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2020

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Sergiu Gherghina et al., « Une communauté qui n’est plus en transition. Le cas de l’organisation des partis roumains à l’étranger », Revue internationale de politique comparée, ID : 10670/1.45y1lq


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Si nous prenons en considération la définition classique du parti en tant qu’« ensemble de communautés, une réunion de petits groupes disséminés à travers le pays (sections, comités, associations locales, etc.) liés par des institutions coordinatrices » (Duverger, 1951, éd. 1992, p. 34), le processus de déterritorialisation de la citoyenneté a potentiellement des conséquences sur le territoire que les organisations des partis prennent en considération afin de mobiliser le soutien populaire. Dans ce contexte, l’article analyse les conséquences de l’extension des droits électoraux des citoyens non résidents roumains au niveau de l’organisation des partis nationaux. L’article s’intéresse, tout d’abord, à la dimension chronologique en se demandant quand et dans quel contexte les partis roumains ont commencé à s’organiser à l’étranger. En même temps, l’analyse se penche également sur la dimension pratique, à savoir les activités que ces organisations déploient dans leurs structures à l’étranger. À partir d’une étude qualitative, les stratégies organisationnelles de quatre partis parlementaires sont analysées. La principale conclusion est que les organisations extraterritoriales des partis politiques roumains sont « les enfants de la réforme de 2008 », mais leur registre d’activités reste limité aux fonctions de mobilisation électorale.

According to the classic definition of a party as a group of communities, an assembly of small groups scattered across the country linked by coordinating institutions, the process of the deterritorialization of citizenship has potential consequences on the territory in which party organizations mobilize popular support. This article aims to analyze the consequences of extending electoral rights to non-resident Romanian citizens in national parties’ organizations. It looks first at the chronological dimension of this process with the aim of identifying when and why Romanian parties started to organize themselves abroad. In parallel, the article aims to unwrap the practices of these party organizations; more specifically, it aims to analyze the range of activities these organizations deploy in the different host countries. Based on a qualitative study, it focuses on four parliamentary parties. The main conclusion is that Romanian parties’ extraterritorial organizations can be considered “the direct result of the 2008 electoral reform,” but that their sphere of activity remains limited to electoral mobilization.

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