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Philippe Mellinand, « L'agriculture à Marseille durant l'Antiquité », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10670/1.46785e...
Le géographe grec Strabon, au début du Ier siècle de notre ère, décrivait le territoire de Marseille comme « planté d'oliviers et de vignes, mais pauvre en céréales à cause de la mauvaise qualité du sol ». Le terroir de Marseille est extrêmement contrasté, alternant entre rivages, hauteurs venteuses et arides, zones lagunaires et plaines fertiles. Il est bien évident que ces terrains différents étaient valorisés et exploités en fonction de leurs possibilités et des opportunités qu'ils offraient, que ce soit pour la culture de la vigne, de l'olivier, des céréales ou pour l'élevage. Depuis trois décennies environ, la recherche archéologique s'intéresse aux traces de cette exploitation des sols et tente d'identifier les cultures pratiquées dans les campagnes marseillaises de l'Antiquité.