Les aimants en orthodontie : quelles indications, quels effets ? Une revue de la littérature

Fiche du document

Date

2020

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Cairn.info

Organisation

Cairn

Licence

Cairn




Citer ce document

Loris Wagner et al., « Les aimants en orthodontie : quelles indications, quels effets ? Une revue de la littérature », L'Orthodontie Française, ID : 10670/1.47g1y2


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

IntroductionSi la première publication sur l’utilisation des aimants en odontologie pour stabiliser des prothèses implanto-portées date de 1953, le développement clinique en orthodontie, sans avoir connu un réel essor, a augmenté depuis une dizaine d’années, parallèlement à l’amélioration du dispositif. L’objectif de cette revue de la littérature est de synthétiser les indications et les effets (dont les effets iatrogènes). Des cas originaux sont présentés. Matériels et méthodes :Nous avons réalisé une revue systématique de la littérature internationale à partir des banques de données (PubMed et Cochrane) de 1999 à juillet 2018, laquelle a permis de sélectionner 36 articles. Les facteurs étudiés sont les indications et contre-indications, les moyens ou procédures, ainsi que les effets iatrogènes. Résultats :Les indications de dégagements, de fermeture de diastème n’ont plus été trouvées dans les publications récentes, probablement en raison du faible rapport bénéfice-risque. Dans les articles récents, la correction des infraclusions concerne les indications majoritaires, viennent ensuite les corrections antéro-postérieures puis les égressions. Conclusion :Les aimants enfouis ou laissés au long terme en bouche semblent abandonnés compte tenu, probablement, des inquiétudes en termes de toxicité (voire du risque pour le pronostic vital). À l’avenir, les aimants pourraient offrir des perspectives intéressantes pour aider à la mise en place de connectiques, de fils de contention. D’autre part, ils pourraient être inclus dans des appareils amovibles type aligneurs pour gérer les limites actuelles des aligneurs pour lesquels les mouvements d’égression antérieure, de rotation et de torque antérieur constituent encore un enjeu.

IntroductionThe first publication on the use of magnets in dentistry for stabilizing prosthetics on implants dates back to 1953. Clinical development in orthodontics, without having experienced a real boom, has increased over the past ten years, in parallel with the improvement of the device. The objective of this review of the literature is to synthesize clinical applications and reported iatrogenic effects. Materials and Methods:A systematic review of the international literature from the Pubmed and Cochrane databases from 1999 to July 2018 was conducted which resulted in 36 articles. The factors studied are the indications and contraindications, the means or procedure, as well as the iatrogenic effects. Original cases are presented. Results:The correction of infraclusions is the main indication, followed by the correction of anteroposterior malocclusions and then the correction of over-erupted teeth. Traction of an impacted teeth and diastema closure have not been found in recent publications probably because of the low benefit-risk ratio. Conclusion:The future no longer seems to be buried magnets or left in the long term in the mouth considering there seems to be concerns in terms of toxicity (or even the risk in terms of vital prognosis). The magnets could offer interesting perspectives to manage the current limits of the aligners, the movements of anterior egression, rotation and previous torque being still problematic...

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Exporter en