Fréquentations du Néolithique moyen et final à Saint-Lazare (Le-Luc-en-Provence – Var)

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27 septembre 2016

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HALSHS : archive ouverte en Sciences de l’Homme et de la Société

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Centre pour la communication scientifique directe

Mots-clés En Fr

Middle Neolithic Final Neolithic ceramic daub hollow structures Provence Var Néolithique moyen Néolithique final céramique torchis structures en creux Provence Var

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Jean Sargiano et al., « Fréquentations du Néolithique moyen et final à Saint-Lazare (Le-Luc-en-Provence – Var) », HALSHS : archive ouverte en Sciences de l’Homme et de la Société, ID : 10670/1.48760f...

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Résumé En Fr

In Le-Luc-en-Provence municipality, in the place known as Saint-Lazare, Inrap carried out a preventive excavation in 2010 which uncovered several neolithic occupations remains. The first frequentation is represented by two fragments of marli plates typical of 4400-4000 BC period. The second occupation is materialized by a pit, radiocarbon dated between 4040-3810 cal.BC A third frequentation, marked by a pit discovered in a paleochenal, is dated between 3630-3380 cal.BC Another occupation, dated between 2890- 2630 cal.BC, corresponds to a wattle and daub heap in the palaeochenal. These few vestiges highlight the Neolithics’ attraction for this place and show the use of a natural channel as a dump, which is relatively rare in Provence.

Sur la commune de Le-Luc-en-Provence, au lieu-dit Saint-Lazare, l’Inrap a réalisé en 2010 une fouille préventive, qui a mis au jour des vestiges de plusieurs occupations néolithiques à proximité ou dans un ancien chenal naturel. La première fréquentation est représentée par deux fragments d’assiettes à marli caractéristique de 4400-4000 av. n. è. La deuxième occupation est matérialisée par une fosse foyère datée par le radiocarbone entre 4040 et 3810 av. n. è. Une troisième fréquentation, matérialisée par une fosse mise au jour dans le paléochenal, livre une datation comprise entre 3630 et 3380 av. n. è. Une autre occupation, datée entre 2890 et 2630 av. n. è., est présente sous la forme d’un amas de torchis également dans le paléochenal. Ces quelques vestiges mettent en évidence l’attrait du lieu au Néolithique et montre l’utilisation d’un chenal naturel comme dépotoir, ce qui est relativement rare en Provence au Néolithique.

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