2014
Cairn
Michel Figeac, « Révolution et urbanisme à la fin du XVIIIe siècle : Bordeaux entre vandalisme, iconoclasme et spéculation immobilière », Histoire, économie & société, ID : 10670/1.4879fe...
Richard Clay a récemment revisité le débat autour du vandalisme révolutionnaire, qui a toujours beaucoup divisé les historiens. Il nous a semblé intéressant de reprendre le dossier à partir de Bordeaux, qui avait été le plus grand port français du XVIIIe siècle et dont l’urbanisme avait connu une spectaculaire croissance. Nous nous sommes efforcés d’identifier les phases de l’iconoclasme révolutionnaire et les acteurs de ces destructions, afin d’en comprendre les motivations. Pour autant, cette période ne correspond pas à un arrêt des projets d’urbanisme, bien au contraire, car, du fait des biens nationaux et des démolitions, elle libère des espaces qui permettent d’espérer un nouvel urbanisme conforme aux nouveaux idéaux de l’époque. Néanmoins, la crise politique et les difficultés économiques allaient marquer l’arrêt de la plupart des grands projets et la disparition de toutes les utopies.