#NousToutes face aux critiques féministes : intégrer les marges, représenter le ‘nous’ depuis le centre

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5 juillet 2022

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Irène Despontin Lefèvre, « #NousToutes face aux critiques féministes : intégrer les marges, représenter le ‘nous’ depuis le centre », HAL-SHS : études de genres, ID : 10670/1.48bmol


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Le 23 novembre 2019, est organisée en France une manifestation à l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Le collectif #NousToutes en est à l’origine. Il revendique à cette occasion la présence de 150.000 personnes. L’année précédente déjà, près de 50.000 personnes défilent dans les rues sous les pancartes violettes de #NousToutes, mais aussi sous les banderoles d’organisations « dissidentes » comme #NousAussi portant leurs propres revendications. Alors même que le collectif est officiellement lancé en 2018 et que son histoire reste récente, #NousToutes qualifie ses manifestations d’« historiques ». En ce sens, les discours qu’il produit sur ses propres actions peuvent être saisis comme « actes commémoratifs » (Charpenel, 2014) lui permettant de se positionner comme un acteur central de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles au sein de l’espace de la cause des femmes (Bereni, 2007 ; 2012).

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